Friday the 13th

Friday the 13th

Un groupe de jeunes adultes décident de passer une nuit à Crystal Lake malgré eux. C’est là qu’ils rencontreront Jason, qui découvre ses premières pulsions meurtrières…

Réalisé par Marcus Nispel
Avec Jared Padalecki, Derek Mears, Amanda Righetti
Film américain – 11 février 2009 – 97 minutes.

Chers amis avides de sang et de tripailles, réjouissez-vous, le Jason nouveau est arrivé.
Enfin, réjouissez-vous… Façon de parler. Disons qu’en fait, il y a plutôt de quoi pleurer.
Je ne saurais pas vraiment comment qualifier ce énième volet de la saga Vendredi 13 : remake, préquelle… mais ce qui est sûr, en revanche, c’est que c’est une bonne grosse daube.

Pourtant, ça commençait plutôt bien : passé l’impression de ‘Mais enfin ils se foutent de notre gueule ?’, on se prend quand même une belle surprise en pleine face qui promet le meilleur pour le reste du film. Alors qu’en fait : non. Je vous gâche le film : tout son intérêt se situe à la vingtième minute, et dure l’espace d’une ou deux secondes.
Passé ce court instant de plaisir, nous arrivons au cœur de l’intrigue : attention, lecteur, elle n’est vraiment pas facile à comprendre. La voici : quelques amis passent un week-end dans une maison de “campagne”, et ils se font tous trucider les uns après les autres. Quelle inventivité, quelle audace, waw, ça alors, ça méritait vraiment un remake.
Le plus drôle, dans cette histoire, c’est que comme toujours, qui dit remake dit appauvrissement des qualités psychologiques du film. En effet, dans le tout premier opus, on s’apercevait que ce n’était pas Jason, le véritable tueur, mais sa petite maman, Pamela. Alors que ça faisait une sacré nouvelle à encaisser, Marcus Nispel a tout simplement préféré limiter l’apparition de Pamela aux cinq premières minutes et basta. A moins que ce ne soit une décision de Michael Bay… Quoi qu’il en soit il n’y en a pas eu un pour rattraper l’autre.

Autre preuve de négligence : je sais bien qu’on passe à la vitesse supérieure parce...

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